lundi 18 mai 2009

Challenge ABC 2008/2009 - Bilan

Tadammmmmmm! Voici venir l'heure du bilan final du challenge ABC fait en coopération avec Hathaway. Notre challenge commença le 1er mai 2008 et se termina donc le 30 avril 2009 (pourquoi faire simple...).

Nous avons toutes les deux fait beaucoup mieux que celui de l'an dernier! Nous avons lu les 25 livres que comptaient notre challenge (1 livre est resté introuvable...) mais Hathaway est la seule à avoir remplie les conditions dans les délais! J'ai en effet fini le dernier roman une semaine après le terme... ARGGGGGGHHHHHH! Bravo donc à ma petite Hathaway qui recevra bientôt un petit cadeau pour l'avoir emporté!

Tout de suite, voici notre bilan:

Hathaway / Sandrounette

Livre préféré: L'ombre du vent / L'ombre du vent

Livre le moins aimé: Cet amour-là / Cet amour-là

Meilleure intrigue: La femme en vert / La femme en vert

Top 3: L'ombre du vent / L'ombre du vent
La femme en vert / Jonathan Strange et Mr Norrell
Chinoises / Prenez soin du chien

Flop 3: Lettre au père / Les lumières du zinc
La part manquante / La part manquante
Cet amour-là / Cet amour-là

Coup de coeur: Prenez soin du chien / La femme en vert


Nous sommes arrivées à peu près à la même conclusion! Nous avons partagé une bonne année de lecture même si certains romans ont été durs à avaler...
Pour le nouveau challenge, nous avons décidé de piocher dans nos PAL respectives et surtout, de choisir tous les libres ensemble! (alors que nous avions fait moitié moitié pour les précédents). Voici donc notre challenge ABC 2009/2010!

A: Jane Austen, Orgueils et préjugés

B: Emily Brontë, Les Hauts de Hurlevent

C: Paule Constant, Sucre et secret

D : DaphnéDu Maurier, Rebecca

E: Jean Echenoz ,L’occupation des sols

F: Jasper Fforde, L’affaire Jane Eyre

G: Anna Gavalda, Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part

H: Mark Haddon, Le bizarre incident du chien pendant la nuit

I: Ishiguro, Auprès de moi toujours

J: Lee Jackson, Le cadavre du métropolitain

K: Kuroyanagi, Toto-chan

L: Denis Lehane, Ténèbres, prenez-moi la main

M: Mc Call Smith, Amis, amants et chocolat

N: James Nichols, Ne te retourne pas

O: Otte, Les amours de Sailor le chien

P: Antoine Piazza, Roman fleuve

Q: Michel Quint, Cake walk

R: Eric Reinhart, Cendrillon

S: Romain Sardou, Sauver Noël

T: Jean Teulé, Le Montespan

U: John Updike, Les sorcières d’Eastwick

V: Didier Van Cauwelaert, Vie interdite

W: Donald Westlake, Pourquoi moi ?

X : Xinran,

Y ?

Z : Markus Zusak, La voleuse de livres


Advienne que pourra!



mercredi 13 mai 2009

L'homme chauve-souris, Jo Nesbo

Harry Holy est un inspecteur de police norvégien envoyé en Australie pour prêter main forte au sujet du meurtre sordide d'une compatriote. Son contact sur place, un policier aborigène du nom d'Andrew Kensington, lui fait un topo sur la situation en même temps qu'une découverte assez particulière de Sydney: visite de clubs de strip-tease, de cirques ambulants, de combats de boxe itinérants...
Normalement, le grand norvégien ne devait rester qu'une petite semaine en Australie mais évidemment, les choses vont tourner différemment et l'obliger à rester plus longtemps...

J'ai vraiment passé un excellent moment de lecture avec ce roman mais à partir de la page 180! Le début est vraiment très très très long : l'auteur pose son décor en racontant de nombreuses histoires et légendes australiennes, explique les enjeux de tous les mélanges culturels et éthniques qui sont à la base de ce peuple. Je ne dis pas que c'était inintéressant, au contraire. J'ai appris plein de choses qui m'ont montré à quel point j'étais ignare sur le peuple australien. J'aurais certainement plus apprécié que toutes ces informations soient disséminées au fur et à mesure plutôt qu'en long préambule.

Cela étant, les trois autres quarts du roman sont passionnants! C'est à bout de souffle que l'on tourne les pages pour voir progresser l'enquête, qui nous emmène bien loin du point de départ... ou bien plus près que l'on ne croit! Grâce à ce dénouement mené tambour battant, on oublie les débuts laborieux pour s'enfoncer au plus profond de cet homme chauve-souris insoupçonné jusqu'à la fin...

A lire, l'avis de Yueyin qui m'avait donné envie de lire ce polar et celui d'Hathaway, beaucoup moins enthousiaste... Merci à Tonio pour le prêt de ce roman!

Avec ce billet s'achève la lecture des livres du challenge ABC 08/09!


vendredi 8 mai 2009

Première ligne, Jean-Marie Laclavetine

C'est avec un peu d'appréhension que j'ai ouvert la première page de ce roman. En effet, Hathaway n'avait pas du tout apprécié l'histoire et le style du livre. Comme en ce moment nos avis se rejoignent j'avais un peu peur. Mais le temps de l'harmonie est terminé! :)

Cyril Corouan est à la tête d'une modeste maison d'édition parisienne. Assez reconnue cependant pour recevoir des dizaines de manuscrits par jour. Avec son assistante, Blanche, il désespère de trouver LA perle rare qui fera les beaux jours de son commerce. Il trouve tout ce qu'il reçoit pathétique et s'arrache les cheveux. Il faut dire que les titres des manuscrits valent le détour! Entre La symphonie Marguerite ou Zoroastre et les maîtres nageurs, il y a de quoi devenir fou! D'ailleurs l'auteur de ce dernier est reçu par Cyril (C.C pour les intimes). L'éditeur veut lui expliquer le refus de son manuscrit... Le problème est que l'auteur prend un révolver et se suicide devant l'éditeur qui n'en croit pas ses yeux...

A partir de cette situation plus qu'éprouvante, Cyril va remettre totalement en question ses méthodes de travail. Il va créer un club, les Auteurs Anonymes, pour tenter de convaincre les "écriveurs" d'arrêter d'écrire. Parallèlement, on suit les déboires sentimentaux de Cyril avec sa compagne Anita. Le roman est également ponctué de "chapitre un" ayant chacun un style différent et particulier. On comprend le fin mot de ces "chapitre un" à la fin.

J'ai vraiment apprécié cette lecture! Je me suis laissée embarquer dans la vie tourbillonante de notre éditeur sans en avoir conscience. La fin m'a tenue en haleine, la construction du roman est très intéressante et ne m'a pas lassé une seconde! J'ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de ce roman!

mercredi 6 mai 2009

Le liseur, Bernhard Schlink

Décidément, j'enchaîne les livres qui me laissent une impression étrange... Surtout que ce roman est très connu partout dans la blogosphère et qu'il est surtout apprécié. Vous allez peut-être pouvoir m'éclairer sur l'engouement qu'il a suscité.

Mickaël est un jeune garçon de quinze ans lorsqu'il rencontre Hanna alors âgée de 36 ans. Ils deviennent rapidement amants. Un rituel s'installe alors entre eux: Michaël fait la lecture à Hanna avant que sa belle ne lui fasse l'amour. Ce petit jeu dure quelques années puis Hanna disparaît sans laisser de traces.
Des années après, alors qu'il assiste à un procès en tant que stagiaire, Mickaël retrouve Hanna dans le box des accusés. En effet, nous sommes dans l'Allemagne post 3ème Reich avec toutes les questions que cela peut soulever.

Je n'ai pas du tout accroché. Le roman n'a pas eu le même effet que sur Hathaway ou Sybilline qui ont trouvé passionnante la deuxième partie axée sur le procès et le crime commis par Hanna. Non seulement ça ne m'a pas touchée, mais en plus j'ai trouvé ce passage ennuyeux. Je n'arrive pas à comprendre où voulait nous emmener l'auteur. Bien que je comprenne sa réflexion sur la Shoah et ses conséquences sur ces jeunes gens de la génération suivante, je n'ai pas saisi cette incision dans la relation Mickaël/Hanna. D'ailleurs, est-elle bien intéressante cette relation? Finalement, le poisson est un peu noyé.

Je n'ai donc pas adhéré au propos de l'auteur. Je m'attendais à un tout autre roman, me voilà déçue...

Lire les avis enthousiastes d'Hathaway, Ys, Sybilline et Karine :) qui me font penser que je suis vraiment passée à côté du roman.

lundi 4 mai 2009

Victor, Michèle Fitoussi

Voilà un billet bien embêtant à rédiger puisque je ne sais que penser de cette lecture, même une bonne semaine après l'avoir terminée. On ne peut pas dire que c'est un chef-d'œuvre mais on ne peut pas dire non plus qu'il n'est pas intéressant. Jugez plutôt.

Victor est un vieux monsieur qui se meurt dans un petit appartement miteux du centre ville parisien. Ses voisines le prennent sous leur aile pour lui faire retrouver un peu de dignité. L'une d'elles, Alice, est une jeune stagiaire d'un grand quotidien national. Les fêtes de Noël approchant, elle a une idée de génie: faire passer une annonce pour faire adopter Victor. Le directeur du journal est très enthousiaste (Victor un peu moins) par un sujet qui passionnera les ménagères.

Le reste du roman raconte la nouvelle vie de Victor au sein de sa nouvelle famille. Vie qui va très bien se passer au départ pour finir en couac évidemment. Je ne saurai dire ce qui m'a réellement gênée à la lecture. La situation initiale était intéressante et originale et puis, au fur et à mesure du roman, nous assistons à la déchéance de la famille modèle, propos banal et raconté avec beaucoup de banalité. Un livre qui ne restera pas dans les annales donc...

L'avis d'Hathaway, très tranché!

vendredi 1 mai 2009

Portraits dans le temps, Carlos Fuentes

Voici un livre ovni! Lorsque je suis allée à ma bibliothèque pour demander un roman de Carlos Fuentes, tous étaient déjà empruntés (enfin je dis tous, il serait plus honnête de dire le seul). Je me suis alors rabattue sur ce livre basé sur la vie de Carlos Fuentes et son époque plutôt que sur son oeuvre littéraire. Ce fut très intéressant!

Carlos Fuentes Lemus est le fils de l'écrivain. Il était artiste lui aussi mais dans l'univers de la photographie. Son hémophilie doublée du virus du SIDA l'a vu disparaître alors qu'il était âgé de seulement 27 ans. Les photographies qu'il prenait étaient plutôt des portraits, portraits d'écrivains, de peintres, de sculpteurs, de cinéastes, amis de son père pour la plupart.

"Portraits dans le temps" nous offre un double point de vue sur une époque: un point de vue photographique et le point de vue poétique de Carlos Fuentes père. Plusieurs artistes sont ainsi mis en valeur par le portrait du fils et les souvenirs du père. Il nous raconte plusieurs anecdotes sympathiques sur Gabriel Garcia Marquez, Mohamed Ali, Harold Pinter, Gregory Peck, entre autres. J'avoue que certains artistes de cette époque m'étaient inconnus et j'ai pris plaisir à les découvrir à travers un écrivain très talentueux.

il ne me reste plus qu'à lire un roman de Carlos Fuentes (en espérant que la bibliothèque l'ait récupéré quand j'y retournerai) pour compléter l'image que je me fais de lui!

Rendez-vous le 1er juillet pour le prochain blogoclub qui aura pour thème la famille avec Nous étions les Mulvaney de Joyce Carol Oates.

Rendez-vous sur le blog de Sylire pour avoir les liens vers les billets sur "L'instinct d'Inez" que la plupart des membres du club a trouvé trop confus...