
Le roman commence par une longue (trop?) description de Paris à cette époque. Ça aurait vraiment pu être intéressant mais j'ai l'impression que l'auteur a voulu trop bien faire. Oui le lecteur a compris que Paris était une ville puante à cette époque, que la sueur côtoyaient les excréments et la pourriture. Il l'avait compris au bout de trois pages alors pourquoi insister lourdement pendant 50 pages?
Ensuite, le livre m'attirait par son titre et sa quatrième de couverture qui promettaient un parcours initiatique, une ascension dans les milieux non-autorisés du XVIII° siècle et là aussi: quelle déception! Mais je sais pourquoi... Quelquechose me titillait au fur et à mesure que j'avançais dans ma lecture et je n'ai pu m'empêcher de penser au "Parfum" de Patrick Sünskind que j'avais adoré! Mais un sous-Sünskind. Là où l'auteur allemand avait su recréer une ambiance certes nauséabonde mais crédible et délicate, Del Amo n'arrive qu'à lasser son lecteur.
Parlons maintenant du "parcours initiatique" promis : Gaspard commence par trouver un emploi des bas-fonds: plonger dans la Seine. Mais le plus invraisemblable est qu'il arrive ensuite à devenir garçon perruquier, emploi bourgeois au service de l'Aristocratie qui nécessitait des recommandations. Bon admettons...
Mais voilà que notre garçon porcher de Quimper réfléchit beaucoup et sait lire... comme par magie. Trop c'est trop!
La relation qu'il entretiendra avec son mentor n'est pas digne du titre de libertinage tant elle est traitée superficiellement.
Peut-être suis-je trop exigeante. J'en attendais beaucoup de ce jeune auteur et je suis déçue. Espérons que ses prochains romans seront plus intéressants que celui-ci...
Merci tout de même à Babelio et à Gallimard pour l'envoi de ce roman (que j'avais très envie de lire) dans le cadre de l'opération masse critique !
Parlons maintenant du "parcours initiatique" promis : Gaspard commence par trouver un emploi des bas-fonds: plonger dans la Seine. Mais le plus invraisemblable est qu'il arrive ensuite à devenir garçon perruquier, emploi bourgeois au service de l'Aristocratie qui nécessitait des recommandations. Bon admettons...
Mais voilà que notre garçon porcher de Quimper réfléchit beaucoup et sait lire... comme par magie. Trop c'est trop!
La relation qu'il entretiendra avec son mentor n'est pas digne du titre de libertinage tant elle est traitée superficiellement.
Peut-être suis-je trop exigeante. J'en attendais beaucoup de ce jeune auteur et je suis déçue. Espérons que ses prochains romans seront plus intéressants que celui-ci...
Merci tout de même à Babelio et à Gallimard pour l'envoi de ce roman (que j'avais très envie de lire) dans le cadre de l'opération masse critique !