Sommes-nous tous barjos ? Ou le seuls les américains ont le privilège de l'être ? Jack prend la parole dans le premier chapitre pour raconter sommairement son enfance dans une ville de Californie avec sa sœur Fay. Mais le lecteur comprend rapidement que ce n'est là que le point de départ et que cet incipit n'est là que pour faire son travail, c'est-à-dire planter le décor.
Chaque chapitre est pris en charge par un protagoniste différent, ce qui nous fait 4 points de vue dans tout le roman. Jack (est-ce lui le barjo?) qui croit aux extra-terrestres, n'a pas de vie sociale ni de travail, squatte à droite et à gauche jusqu'à ce que Fay (est-ce elle la folle?) aille le chercher pour l'emmener chez elle à la campagne. Son mari Charley (lui peut-être?) a du mal à la supporter et le lui fait savoir de façon plus ou moins violente jusqu'à ce qu'un arrêt cardiaque l'envoie à l'hôpital de San Francisco. C'est alors que Nathan (lui?) se rapproche dangereusement de Fay au point de....
Finalement, tout ça n'a pas beaucoup d'importance. Tous ces barjos ces gens-là, à leur manière. Et Philip K .Dick l'a merveilleusement retranscrit! En prenant appui sur une famille américaine moyenne dans les années 50 vivant à la campagne, ce n'est pas la société que l'auteur égratigne mais plutôt la dureté des relations humaines. Là où le dialogue est absent, la violence prend place. Le fait de donner la parole aux quatre personnages à tour de rôle est intéressant dans la mesure où chaque personnage contredit plus ou moins la parole précédente! Et on se laisse réellement embobiner par tous ces barjos sans pouvoir les lâcher. J'avais un peu d'appréhension en commençant le roman (encore mes préjugés bidons sur la littérature américaine sans doute) qui s'est bien vite estompée au fur et à mesure! Une belle découverte donc!
A lire, l'avis d'Hathaway, et celui de ma copine Lhisbei chez les Chats
Chaque chapitre est pris en charge par un protagoniste différent, ce qui nous fait 4 points de vue dans tout le roman. Jack (est-ce lui le barjo?) qui croit aux extra-terrestres, n'a pas de vie sociale ni de travail, squatte à droite et à gauche jusqu'à ce que Fay (est-ce elle la folle?) aille le chercher pour l'emmener chez elle à la campagne. Son mari Charley (lui peut-être?) a du mal à la supporter et le lui fait savoir de façon plus ou moins violente jusqu'à ce qu'un arrêt cardiaque l'envoie à l'hôpital de San Francisco. C'est alors que Nathan (lui?) se rapproche dangereusement de Fay au point de....
Finalement, tout ça n'a pas beaucoup d'importance. Tous ces barjos ces gens-là, à leur manière. Et Philip K .Dick l'a merveilleusement retranscrit! En prenant appui sur une famille américaine moyenne dans les années 50 vivant à la campagne, ce n'est pas la société que l'auteur égratigne mais plutôt la dureté des relations humaines. Là où le dialogue est absent, la violence prend place. Le fait de donner la parole aux quatre personnages à tour de rôle est intéressant dans la mesure où chaque personnage contredit plus ou moins la parole précédente! Et on se laisse réellement embobiner par tous ces barjos sans pouvoir les lâcher. J'avais un peu d'appréhension en commençant le roman (encore mes préjugés bidons sur la littérature américaine sans doute) qui s'est bien vite estompée au fur et à mesure! Une belle découverte donc!
A lire, l'avis d'Hathaway, et celui de ma copine Lhisbei chez les Chats
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