Guillaume Apollinaire, "Marie"
Avez-vous lu "Effroyables jardins" du même auteur? Si ce n'est le cas, en voici un petit résumé: dans les années 50, Jacques, un instituteur, passe la majeure partie de son temps libre à faire le clown. Avec sa valisette contenant son nez rouge, ses savates et son nœud papillon, il s'évertue à jouer au grand dam de son fils. Celui-ci a honte de ce père qu'il juge pathétique dans son rôle d'Auguste. Il va alors apprendre pourquoi son père prend ce costume, en hommage à un soldat allemand qui les a sauvé, son père et son ami André pendant la guerre alors qu'ils étaient sur le point de se faire tuer.
Cela dit, on retrouve dans "Aimer à peine" le fils de Jacques. Celui-ci prépare un mémoire sur les coulisses politiques du sport en Allemagne. Il se rend donc à Munich en 1972, au moment où les attentats terroristes des JO vont avoir lieu. Il va faire la connaissance d'une jeune fille, Inge, qui va faire ressurgir le passé enfoui de Jacques.
Ce roman est agréable à lire. On retrouve la belle plume de Michel Quint ainsi que ses thèmes de prédilections (la mémoire et sa transmission, ses origines, la culpabilité par rapport à un passé peu glorieux...). Cependant, la trace qu'il laissera dans ma mémoire ne sera pas immuable.
Ayant rencontré Michel Quint lors du Festival du livre de Sablet, j'ai de la sympathie pour cet auteur bon vivant et j'ai encore un de ses romans dans ma Pile à Lire, Max. J'espère qu'il me plaira davantage!
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