J'avais ce livre dans ma PAL depuis 3 ans, époque où il était Aristochat. C'est grâce à la lecture commune proposée par Ingannmic que j'ai redécouvert William Faulkner.
Le roman commence par la description d'une masure assez étrange, où flotte des odeurs d'alcool, de désœuvrement et de vice. Malgré mes tentatives pour essayer de dévoiler l'intrigue, je me rends compte qu'elles ne peuvent être à la hauteur de ce que l'on ressent... Une fumée entoure les personnages de Faulkner.
Il y a un adjectif relatif à cette œuvre: faulknérien. André Malraux dit de Sanctuaire qu'il s'agit de "l'intrusion de la tragédie grecque dans le roman." Point.
Le personnage principal est une héroïne de tragédie grecque: Temple Drake, jeune fille de bonne famille, s'échappe de son collège avec un homme ivre qui l'abandonnera dans une masure où un concentré de l'Humanité la plus vile est rassemblé. On assiste, impuissant, à une descente aux Enfers où Horace, jeune avocat, sera la seule lueur de Justice. Une bien pâle lueur... Personne ne reviendra indemne de ce sanctuaire.
"L'enfer, c'est les autres" disait Jean-Paul Sartre dans Huis-Clos. Le Sanctuaire de Faulkner se situe dans l'Autre.....
J'avais ressenti cet arrière-goût amer en lisant son premier roman "Monnaie de Singe". Il est encore plus présent dans celui-ci, preuve qu'il s'agit d'une grande œuvre de la Littérature.
Merci à Ingannmic de m'avoir fait "déterrer" ce Sanctuaire. Allez lire son billet ici, qui rejoint le fond de ma pensée!
Le billet de Ys, avec qui je devais faire la première lecture commune (je ne l'avais pas lu à temps évidemment....)
Le roman commence par la description d'une masure assez étrange, où flotte des odeurs d'alcool, de désœuvrement et de vice. Malgré mes tentatives pour essayer de dévoiler l'intrigue, je me rends compte qu'elles ne peuvent être à la hauteur de ce que l'on ressent... Une fumée entoure les personnages de Faulkner.
Il y a un adjectif relatif à cette œuvre: faulknérien. André Malraux dit de Sanctuaire qu'il s'agit de "l'intrusion de la tragédie grecque dans le roman." Point.
Le personnage principal est une héroïne de tragédie grecque: Temple Drake, jeune fille de bonne famille, s'échappe de son collège avec un homme ivre qui l'abandonnera dans une masure où un concentré de l'Humanité la plus vile est rassemblé. On assiste, impuissant, à une descente aux Enfers où Horace, jeune avocat, sera la seule lueur de Justice. Une bien pâle lueur... Personne ne reviendra indemne de ce sanctuaire.
"L'enfer, c'est les autres" disait Jean-Paul Sartre dans Huis-Clos. Le Sanctuaire de Faulkner se situe dans l'Autre.....
J'avais ressenti cet arrière-goût amer en lisant son premier roman "Monnaie de Singe". Il est encore plus présent dans celui-ci, preuve qu'il s'agit d'une grande œuvre de la Littérature.
Merci à Ingannmic de m'avoir fait "déterrer" ce Sanctuaire. Allez lire son billet ici, qui rejoint le fond de ma pensée!
Le billet de Ys, avec qui je devais faire la première lecture commune (je ne l'avais pas lu à temps évidemment....)
5 commentaires:
Ah, tu connaissais déjà un peu Faulkner, donc... en ce qui me concerne, je réfléchis déjà au prochain roman que je pourrais bien lire de lui.
"Le bruit et la fureur" est un de ses romans les plus connus mais il paraît aussi qu'il est très difficile...
Coucou Sandrounette.
Malraux a dit pas mal de conneries dans sa vie. Sur le reste, je suis bien d'accord. :-)
Dis-donc, tu es joueuse de tennis ? J'attends ta critique du bouquin d'Agassi, ça m'évitera de le lire ! ;-)
"Le bruit et la fureur" me tente bien, en dépit de sa réputation d'oeuvre difficile.
Oui Marc, j'aime le tennis en général! Et André Agassi en particulier. C'est plutôt pas mal pour le moment.
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