Il y a une chose que vous devez savoir sur moi: j'adore le tennis. J'ai surtout le souvenir de ces matchs de Roland-Garros que je ne pouvais pas regarder à cause de mes révisions pour le bac, de cette énorme frustration.
D'Andre Agassi, je n'ai pas suivi le parcours en particulier. Quand j'ai commencé à regarder le tennis, il avait déjà la crâne rasé et je n'avais pas vraiment eu conscience de ses frasques.
C'est la première autobiographie "moderne" que je lis (en comparaison avec Rousseau et Chateaubriand par exemple). J'ai vraiment beaucoup apprécié.
Andre Agassi est un homme touchant. D'un enfant traumatisé par son père tyrannique qui veut que son fils devienne numéro 1 mondial il a su tirer son épingle du jeu grâce à une fragilité déconcertante.
Non il n'est pas un "bad boy" mais seulement un adulescent qui n'a pas eu d'enfance. Non il n'est pas un drogué mais juste un homme paumé à un moment donné de sa vie. Il est vrai: fidèle en amitié, pour son équipe, il raconte sans tabous ce que ça fait d'être sur-médiatisé, accusé d'être un opportuniste alors qu'il était simplement paumé.
Alors un grand merci à Mr Agassi pour nous avoir fait partager un bout de sa vie. J'ai été attristée en fermant le livre. Ce n'est pas du voyeurisme mais un désir de continuer... d'apprendre avec lui.
Mille mercis à Babelio pour son opération Masse critique grâce à laquelle j'ai pu lire ce livre et aux éditions Plon pour me l'avoir envoyé.
5 commentaires:
Je suis passée à côté de ce livre, tu as eu plus de chance !
J'aime bien le tennis aussi, mais étant un peu plus âgée que toi, mes souvenirs sont plutôt ceux des matchs "Becker-Edberg (mon chouchou)" ou "Lendl-Chang"... après, j'ai un peu lâché.
C'est Agassi lui-même qui a écrit cette biographie ?
J'avoue que je suis rarement tentée par ce genre de bouquins, j'ai peur de n'y trouver aucun intérêt, et d'être déçue par le style.
Oui Loulou, j'ai vu ton billet. Peut-être est-ce, justement, parce que je n'ai pas connu l'Agassi rebelle!
Ing, Agassi raconte dans son épilogue qu'il a co-écrit cette biographie avec un biographe dont le nom m'échappe. Le style n'est donc pas un ennemi. Le biographe en question n'a pas voulu que son nom figure sur la couverture pour ne pas fausser les attentes des lecteurs. Il n'est cité qu'en toute fin et c'est bien comme ça!
Je n'ai pas lu le livre mais je trouve dommage qu'il ait fait ces déclarations sur sa consommation de drogue. Agassi est un exemple pour les jeunes et le tennis se serait bien passé de ces révélations sur le tard.
Justement Zarline, je ne comprends pas que les journalistes en aient fait tout un plat... C'est peut-être paradoxal mais je n'ai pas du tout bloqué sur ça. Il a pris une ou deux fois de la drogue quand il n'allait pas très bien d'un point de vue psychique comme quelqu'un se mettrait à fumer ou à boire. C'est son assistant qui en prenait et qui lui en a proposé une fois. Ça ne fait pas de lui un drogué et je ne pense pas non plus qu'il veuille être un "exemple" pour quiconque... Pourtant il l'est devenu et malgré lui.
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