
Ce roman est composé de 4 "bouts" où l'on partage le quotidien des jumelles pendant 25 ans. De leurs chimères au grenier à leur voyage au Nigéria, le lecteur grandit en même temps qu'elles. La narration se fait sur un rythme lent, paresseux... Délectation des moments de joie.Puis le rythme s'accélère. Le roman bascule. L'être-deux des jumelles se divise; l'une d'elle a un secret à cacher. Le besoin de se sentir seul, dans l'être-un se fait plus pressant. L'auteur le note stylistiquement lorsque Georgia assume la narration alors qu'auparavant le narrateur était omniscient.
La lecture de ce roman m'a procurée énormément de plaisir : le style de Diana Evans nous accroche, nous laisse en suspend, comme dans un souffle. D'ailleurs c'est l'impression qui se dégage de l'ensemble : un récit à bout de souffle. J'ai été happée, subjuguée. L'émotion est au rendez-vous au détour de chaque ligne. Tantôt la connivence, tantôt la colère, la tristesse, la peur... Je suis seulement un peu déçue par la fin "Le meilleur bout" qualifié ainsi en table des matières. Beaucoup trop "fantastique" et religieux à mon goût, même s'il m'a beaucoup touché. Pour conclure, un premier roman prometteur d'une grande diversité esthétique. Un coup de coeur!
3 commentaires:
Au vu de ce que tu dis de la fin, je pense que j'aurais sûrement la même réaction que toi mais je le note quand même car cela a l'air prometteur !
Tu ne seras pas déçue...
Tentant !
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