mardi 11 novembre 2008

Le chemin des sortilèges, Nathalie Rheims


La narratrice, une femme sans nom et sans âge, retourne auprès de son ancien mentor et psychologue, Roland, retiré à la campagne après un accident cérébral. Chaque soir, Roland laisse à son chevet un conte de fée différent, qui éveille en elle son douloureux passé.

Le propos de départ me plaisait énormément. J’ai toujours adoré ce qui aborde les contes de fée et leurs non-dits. C’est pour cela, entre autre, que je ne peux pas être satisfaite de ce roman : il ne s’agit pas d’une analyse des contes de fée mais d’une paraphrase incessante de ce que la narratrice lit. Pourtant, ça avait plutôt bien commencé. La lecture était fluide et puis… plus rien. Pas de rebondissement extraordinaire, juste des rêves aussi répétitifs que l’ensemble du récit. On sent arriver à des kilomètres les différents contes qu’elle va traverser en esprit. On ne comprend pas vraiment où et comment le roman va se terminer, tellement des portes ouvertes sont enfoncées.
Quand le dernier chapitre arrive, on en vient à se demander « tout ça pour ça » ?

Un vrai moment d’ennui qui ne laissera pas une grande empreinte dans les souvenirs…

Merci quand même à Chez-les-filles.com pour cet envoi!

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Oui, c'est tout à fait ça : franchement, passer au travers de toutes ces pages pour cette fin prévisible et banale, j'ai trouvé que j'avais perdu mon temps ;)

sandrounette a dit…

Tu me rassures un peu Joëlle! Je pensais avoir été un peu dure dans ma critique mais après tout, on nous a envoyé le livre pour qu'on en parle...

Praline a dit…

Un livre qui m'a laissée plus que dubitative !

Lyvie a dit…

et bien moi, j'ai aimé me laisser glisser dans cette ambiance onirique et surnaturelle.
J'ai pris un certain plaisir à écouter s'entrecroiser les voix des vivants et des morts dans ce huis clos insolite où personnages de rêves, de cauchemars, de contes, du passé et du présent se parlent, même si s'est pour avoir par moments des dialogues de sourds...