samedi 18 décembre 2010

Femme du monde, Didier Goupil

Madame vit dans un hôtel. Madame n'a pas d'identité. Madame se laisse vivre comme on laisse se faner les plus jolies fleurs. On ne sait rien d'elle au début de ce court livre, on n'en sait que trop à la fin. Née en 1900, elle a l'âge du siècle. Elle a tout traversé et on le comprend surtout grâce aux non-dits...

Quelques pages seulement pour cet exercice de style auquel s'adonne Didier Goupil. Il laisse parler le blanc des pages, choisit ses mots à la perfection, tels des couperets.

Cette lecture fut un moment de grâce. Une parenthèse de mousseline dans une vie trop dense. J'ai aimé l'écriture froide de l'auteur qui suspend Madame a un fil tenu, celui du poids de l'Histoire, sans tomber dans le pathétisme.

Un très bon moment de lecture grâce à deux charmantes bloggeuses! La première est Manue, qui a fait voyager ce livre jusqu'à Hathaway... pour arriver jusqu'à moi!


6 commentaires:

Hathaway a dit…

Je suis contente que tu aies aimé ! C'est un superbe petit livre, très fort !

sandrounette a dit…

Oui! On a eu le même avis!!! :)

Manu a dit…

Je suis ravie que tu as apprécié ce petit roman tout en finesse ! Peu de mots, c'est vrai, mais ils sont très bien choisis !

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