vendredi 27 février 2009

Un petit tagg pour la route!

C'est ma chère Hathaway qui m'a tagguée!
  • Diamants ou perles ? Diamants, tant qu'à faire!n
  • Quel était le dernier film que tu as vu ? Batman the Dark Knight en blu ray dimanche dernier, un vrai bijou! Et au ciné, Le séminaire/Cméra café : un genre différent mais qui m'a beaucoup plus quand même!
  • Ta série préférée ? De tous temps je choisis Friends sans hésiter! En ce moment, c'est plutôt Grey's anatomy
  • Petit déjeuner préféré ? Café au lait avec des crêpes au sucre!
  • Deuxième prénom : Valérie, celui de ma marraine
  • Quels aliments n'aimes-tu pas manger du tout ? Les crustacés
  • Prénoms préférés du moment : Hugo, celui de mon bébé à venir!
  • Quelle voiture conduis-tu ? Une clio bleau marine avec un joli mouton basque collé dessus! :)e
  • Quels traits de caractère n'aimes-tu pas ? Par dessus tout l'hypocrisie
  • Habits préférés : Un joli jean!
  • Si tu pouvais partir n'importe où en avion, où irais-tu ? Au Japon découvrir en vrai cette culture que j'aime tant!
  • Où veux-tu passer ta retraite ? Auprès de ma famille!
  • De quel anniversaire te souviens-tu ? Celui de mes 22 ans où j'ai appris que j'allais exercer le métier de mes rêves!
    Si tu étais une couleur ? Le parme qui allie mon amour du violet et celui du rose! (Etonnant vues les couleurs de mon blog!)
  • Chocolat ou vanille ? CHOCOLAT!!!! Chocolat.
  • Dernière personne au téléphone ? Ma belle sœur (tiens tiens)
  • Sucré ou salé ? Sucré! Je ne résiste ni aux gâteaux, tartes ni aux bonbons...
  • Depuis combien d'années travailles-tu au même endroit ?Comme je ne suis pas titulaire de mon poste, pour le moment je change tous les ans...Donc j'y suis depuis septembre!
  • Jour de la semaine préféré ? Il y a le mercredi, jour préféré des instits et le dimanche où je peux rester avec mon chéri toute la journée!
Merci à Hathaway pour son tagg et je le donne à celle qui en a envie :)

mardi 24 février 2009

L'espoir d'aimer en chemin, Michel Quint

La Tzigane savait d'avance
Nos deux vies barrées par les nuits
Noe puits sortit l'Espérance
L'amour lourd comme un ours privé
Dansa debout quand nous voulûmes
Et l'oiseau bleu perdit ses plumes
Et les mendiants leurs Avé


On sait très bien que l'on se damne
Mais l'espoir d'aimer en chemin
Nous fait penser main dans la main
À ce qu'a prédit la tzigane

Guillaume Apollinaire, Alcools


Ce roman de Michel Quint est l'adéquation parfaite du poème d'Apollinaire. C'est de lui que vient le titre du livre, de lui que semble émaner ce sentiment de saltimbanque éprouvé par René, le narrateur.
Marionnettiste, il partage la vie d'une infirmière qu'il épaule au quotidien dans son métier. A l'hôpital, il essaie d'egayer la vie des petits patients atteints pour la plupart de cancers. Avec l'aide de Momo et Suzy, ses deux accolytes de bois et de chiffon, il arrive tant bien que mal au but recherché. Et puis Louis arrive dans sa vie. Louis est un adolescent plongé dans le coma à la suite d'une bagarre dans son lycée. En voulant protéger une "beurette", il se fait tabasser. René tente de faire revenir Louis de son profond sommeil et entame sans s'en apercevoir sa propre thérapie.

Tout revient en mémoire: cette enfance passée sans mère avec un père souvent absent pour des raisons obscures. Tout cela avec pour toile de fond l'indépendance de l'Algérie. On apprend peu à peu les doutes et les repères manqués de René, son amour infini pour sa confidente de l'époque, Halva, dont le souvenir reste encore enfoui au plus profond de son cœur.

Ce roman est réellement touchant. Non pas parce qu'il parle d'un enfant à l'hôpital, le fait est presque secondaire ici. Il m'a touché dans mon intimité de fille et petite fille de pieds noirs qui ne voulaient pas ce qui est arrivé. Cette émotion toute en discrétion ressemble à ce que doivent éprouver mes proches, sans oser le dire. Ce roman m'a également touché car il raconte l'histoire d'un homme simple, qui ne demandait rien de très compliqué, si ce n'est un espoir, celui de pouvoir aimer en chemin.

samedi 21 février 2009

Le vieil homme et la mer, Ernest Hemingway

Voilà un autre roman que je n'aurais certainement pas lu sans Hathaway... Je ne connais pas beaucoup la littérature américaine, comme vous le savez mais je suis en train de combler mes lacunes!

Le vieux, Santiago, est un pêcheur sans le sou vivant à Cuba. Il partage ses journées entre ses virées en mer et Manolin, jeune garçon qu'il avait pris sous sa coupe et qui s'occupe de lui.
Depuis 84 jours, Santiago n'a pris aucun poisson mais ne désespère pas! Quand il s'engage en mer à l'aube de ce 85ème jour, il sait que ce sera pour aujourd'hui.
S'en suit un combat épique entre le vieux et un espadon...

Quand j'ai commencé ce livre, j'ai pris un peu peur: va-t-on nous parler de pêche pendant cent pages ? Le style était aussi un peu suranné et puis j'ai mordu à l'hameçon. Cette histoire est surtout une affaire de courage entre un homme et son adversaire. L'admiration et l'humanité que ressent Santiago envers ce "seigneur des mers" forcent le respect. J'ai été très émue par le dénouement qui montre que finalement, l'injustice frappe même les hommes courageux.

samedi 7 février 2009

Ceux qui vont mourir te saluent, Fred Vargas

Henri Valhubert, expert d'art parisien, se rend à Rome après avoir découvert un dessin de Michel-Ange qui devrait se trouver dans les archives du Vatican. Et là, c'est le drame! Il se fait empoisonné par de la ciguë sur la place Farnese alors qu'il avait rendez-vous avec son fils, étudiant à l'école française de Rome.
On fait alors la connaissance de Claude, fils en question et de ses amis qui se font appeler Néron et Tibère (rien que ça!).

Alors quand l'inspecteur Ruggieri est appelé pour mener l'enquête sur place, il se heurte à ce triumvirat plein de secrets et de malice, à Laura, la belle et mystérieuse femme de la victime et à Monseigneur Vitelli, le responsable des archives de la Vaticane.

Il s'agit de mon premier Vargas et je l'ai trouvé trop rapide : l'intrigue est bien ficelée en soi et j'ai tout de suite accroché à ces personnages, ce décor romain que j'aime tant. J'ai cependant l'impression d'avoir été flouée! Non parce que le coupable n'est pas celui que l'on croit (et heureusement!) mais parce que je n'ai pas été assez impregnée de l'ambiance romaine que j'attendais.
Le titre et la quatrième de couverture m'avaient attirée, le roman s'est rapidement écoulé entre mes mains sans avoir eu le temps de me régaler.