lundi 5 avril 2010

Open, André Agassi

Il y a une chose que vous devez savoir sur moi: j'adore le tennis. J'ai surtout le souvenir de ces matchs de Roland-Garros que je ne pouvais pas regarder à cause de mes révisions pour le bac, de cette énorme frustration.

D'Andre Agassi, je n'ai pas suivi le parcours en particulier. Quand j'ai commencé à regarder le tennis, il avait déjà la crâne rasé et je n'avais pas vraiment eu conscience de ses frasques.

C'est la première autobiographie "moderne" que je lis (en comparaison avec Rousseau et Chateaubriand par exemple). J'ai vraiment beaucoup apprécié.

Andre Agassi est un homme touchant. D'un enfant traumatisé par son père tyrannique qui veut que son fils devienne numéro 1 mondial il a su tirer son épingle du jeu grâce à une fragilité déconcertante.

Non il n'est pas un "bad boy" mais seulement un adulescent qui n'a pas eu d'enfance. Non il n'est pas un drogué mais juste un homme paumé à un moment donné de sa vie. Il est vrai: fidèle en amitié, pour son équipe, il raconte sans tabous ce que ça fait d'être sur-médiatisé, accusé d'être un opportuniste alors qu'il était simplement paumé.

Alors un grand merci à Mr Agassi pour nous avoir fait partager un bout de sa vie. J'ai été attristée en fermant le livre. Ce n'est pas du voyeurisme mais un désir de continuer... d'apprendre avec lui.

Mille mercis à Babelio pour son opération Masse critique grâce à laquelle j'ai pu lire ce livre et aux éditions Plon pour me l'avoir envoyé.