vendredi 31 juillet 2009

Le Montespan, Jean Teulé

Pour rédiger ce billet, j'ai lu, comme à chaque fois, les avis de mes consoeurs
blogesques et on ne peut pas dire que ce roman fasse l'unanimité. Nombreux sont les lecteurs déçus par le personnage central du livre à cause de son manque de charisme ou de profondeur. Alors que penser?

Tout le monde a entendu parler de La Montespan, favorite de Louis XIV même si ce n'est qu'à travers le spectacle du "Roi-soleil" (oui je sais j'ai beaucoup de culture musicale). La Montespan, donc, a dû abandonner son mari et ses enfants pour entrer dans le monde sans pitié de la Cour à Versailles. Quel grand honneur pour Le Montespan que sa femme soit choisi pour jouer à "colin-tampon" avec le roi (dixit Mr Teulé). Le problème c'est que ce marquis est éperdument amoureux de sa femme et qu'il compte bien la récupérer.

Je suis tombée sous le charme de ce marquis... Même s'il est naïf (penser que l'on peut défier le Roi Soleil...), je l'ai trouvé extrêmement touchant. Jean Teulé a réussi, comme souvent, à peindre un portrait au vitriol de la société d'Ancien Régime pour réhausser l'honneur du Montespan que l'Histoire a oublié.

Cependant, ce n'est pas le roman que je préfère de Jean Teulé... Pourquoi retomber dans des descriptions graveleuses, fangieuses des moeurs de l'époque? Oui tout le monde était sale, oui l'hygiène était horrible à Versailles mais ce décor qui était si important dans "O Verlaine" pour comprendre sa fin est, à mon avis, inutile et enlève de l'intérêt à l'oeuvre. Je me suis même surprise à lever les yeux au ciel et à soupirer en lisant quelques phrases qui sentaient le déjà-vu dans l'oeuvre de Teulé que j'apprécie particulièrement.

Donc si vous n'avez pas lu de roman de Jean Teulé, vous pouvez lire celui-ci sans problème, vous l'apprécierez. En revanche, ceux qui ont déjà goûté à ses oeuvres, vous y trouverez une certaine redondance qui nuit au déroulement de l'histoire.

Les avis de Laiezza, Lhisbei et Sandrine et d'Ys entre autres

jeudi 16 juillet 2009

Le cadavre du métropolitain, Lee Jackson


A la fin du XIXème siècle, Londres est une cité tentaculaire où le crime s'épanouit. Decimus Webb, inspecteur à Scotland Yard traque les malfaiteurs dans cette capitale lugubre. Lorsqu'une jeune femme est retrouvée étranglée dans le wagon du tout neuf métropolitain, toute la presse s'empare de l'affaire et fait ses gros titres avec "l'étrangleur du métropolitain". Que se passe-t-il quand un jeune homme sans histoires se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment? Il est accusé de meurtre évidemment!

J'avoue que j'adore les romans historico-policier. Et je me suis trompée! Je pensais que c'en était un d'après la quatrième de couverture et bien pas du tout!!! Le meurtre perpétré sert de prétexte pour nous faire arpenter le Londres des bas-fond de cette fin de siècle. Finalement, peu importe le meurtrier, peu importe le mobile.
Les chapitres sont courts mais servent à faire alterner les personnages. J'ai longtemps été perdue : je n'arrivais pas à me rappeler du nom des personnages et c'était très gênant dans la lecture!

Au final, il ne me reste pas grand chose de ce roman... Je ne l'ai pas trouvé très captivant même s'il se laisse lire tout de même (son petit nombre de pages joue en sa faveur!).


vendredi 3 juillet 2009

Blog en pause!


Ça y est! Hugo a pointé le bout de son petit nez vendredi 26 juin à 19h45! Nouvelle vie à trois, nouvelle organisation et pas beaucoup de temps pour le moment! A très vite!!!