samedi 27 juin 2009

Les tout-petits loups, Olivier Caillard, Antonin Louchard

Êtes-vous partant pour un voyage haut en couleur en compagnie de ces Tout-petits loups? Ils sont à croquer! Ce Tout-petit livre offre 7 chansons faisant le bonheur des petits comme des grands. 30 enfants chantent ces textes pleins d'humour illustrés par Antonin Louchard qui font partie de mes "classiques".

Ma préférée: Mamadou, Casimir et Tintin!

Merci aux éditions Enfance et Musique pour l'envoi de ce petit bijou qui trouvera une bonne place dans mes classes futures et à Babelio pour cette opération Masse critique qui est toujours un succès!


jeudi 25 juin 2009

La voleuse de livres, Markus Zusak

Allemagne, début 1939. Une femme, accompagnée de ses deux enfants, prend un train. Elle les conduit dans une famille d'accueil. C'est alors que l'ainée, Liesel, âgée de 10 ans rencontre la Mort pour la première fois. Celle-ci emporte son petit frère avant la fin du trajet.

Je n'enlèverai pas le suspens du livre en disant que la narratrice n'est autre que la Mort elle-même. Elle nous raconte le destin singulier de cette petite Liesel, de sa reconstruction au sein de sa famille d'accueil, de sa vie quotidienne dans une petite ville de la banlieue de Munich en plein cœur du IIIème Reich.

Ce roman m'a énormément touchée parce qu'il raconte le quotidien, l'extrême banalité de la vie d'une petite fille confrontée à une horreur qu'elle ne décèle pas tout de suite. Qui pourrait lui en vouloir?

Une énorme douceur se dégage de l'ensemble. Les personnages sont touchants de vérité, de sincérité, d'humanité. J'ai particulièrement apprécié Rudy, le meilleur ami de Liesel qui se damnerait pour un baiser de sa belle. Trop fière pour lui accorder ce qu'ils souhaitent tous les deux, elle ne s'en rendra compte que trop tard.

"La voleuse de livres" est un titre parfait. Liesel vole son premier à la mort de son frère et ne sait pas lire à l'époque. C'est son père nourricier, Hans, qui lui apprendra à accorder les lettres pour en faire des mots, puis des phrases. Ces épisodes d'apprentissage de la lecture en "taggant" les murs de l'abro anti-aérien sont d'une intelligence et d'une beauté sans pareille. Et que dire de la relation que Liesel entretiendra avec les livres et les mots... L'Homme-plume, La secoueuse de mots... Il ne m'en faut pas plus pour crier au génie! C'est vraiment ce genre de prose qui me fait vibrer!

Markus Zusak m'a réellement transporté. Classé parmi les oeuvres de littérature jeunesse, ce roman a tout pour être un de mes outils pédagogiques pour aborder la vie sous le nazisme. Il traite cette période sombre de l'Histoire allemande à travers les yeux de civils essayant de survivre malgré tout. Il permet de se placer du côté allemand de la barrière de manière très touchante.

Si vous n'avez pas encore compris, il s'agit d'un énorme coup de coeur!

A lire, beaucoup d'avis contraires! Du côté de celles qui ont appréciés, on trouve Fashion, Chaplum. Karine est plutôt mitigée et Ys s'est carrrément ennuyée! A vous de lire et de juger!

mardi 23 juin 2009

Petit tag

Un petit tag tout en douceur et en poésie, proposé par Gio et qui m'a été proposé par Hathaway.

Le principe est simple, associer une image à chacune des 12 propositions suivantes.

Choses qui font battre le cœur: Quand je pense que je vais bientôt être maman

Choses qui font naître un doux souvenir du passé: L'odeur des beignets encore chauds

Choses qui ont une grâce raffinée: L'étirement d'un chat

Choses qui gagnent à être peintes: Ma belle Provence

Choses qui donnent une impression de chaleur: Le regard insistant d'un beau jeune homme

Choses embarrassantes : Ne plus trouver ses mots en public

Choses qui emplissent l'âme de tristesse: Les êtres chers qui disparaissent

Choses qui sont les plus belles du monde: les mouvements du bébé dans son ventre

Choses qui semblent pures: La chute d'une cascade

Choses que l'on a grand hâte de voir ou d'entendre : la frimousse de mon bébé

Choses qui donnent confiance: les compliments des collègues sur ses compétences

Choses vénérables et précieuses: l'amour que l'on nous porte


Merci à Hathaway pour ce gentil tag!


samedi 20 juin 2009

Sauver Noël, Romain Sardou

Londres, 1854. Gloria Pickwick est une gouvernante atypique: charismatique rousse au caractère bien trempé, elle fait régner l'ordre dans la maison de ses maîtres à elle toute seule. Elle n'hésite pas à affirmer ses principes haut et fort et tout le quartier la tient en grand respect.

La maison mitoyenne à la sienne reste inoccupée pendant de nombreuses années à cause d'une sombre histoire d'héritage. Quelle ne fut la surprise des habitants du quartier lorsqu'ils voient débarquer un beau jour (ou plutôt une belle nuit), un mystérieux baron et son cortège dans cette demeure glauque. Rien d'extraordinaire à priori malgré la curiosité qu'ils dégagent. Un nouvel habitant est souvent sujet à commentaires.

Les choses se corsent lorsque, le soir de Noël, aucun enfant ne reçoit le moindre cadeau. Une vague de tristesse traverse Londres le matin du 25 décembre. Seule une maison fait la fête, celle du mystérieux baron Ahriman. C'en est trop pour Gloria qui décide de prendre les choses en main. Le récit s'affole et laisse place à de nombreux personnages dont des lutins, et même le Père Noël himself!

Il faut lire ce roman pour ce qu'il est: une histoire divertissante et amusante. Parce qu'au-delà, il n'y a pas grand chose à voir... Certes la plume de Romain Sardou est sympathique mais elle n'est pas révolutionnaire. Son envie de transmettre de la magie, de la tendresse est un peu surfaite par moment. Je me suis sentie un peu blasée par des sentiments de déjà-vu sans arriver à surpasser les originaux. Quelquefois je me revoyais dans un remake mal formulé de The nightmare before Christmas (un de mes films fétiches!).

Sauver Noël se veut un conte sans prétention et réussit à atteindre cet objectif. Un peu plus d'ambition aurait été appréciable!

mercredi 17 juin 2009

Les misérables, Victor Hugo

Lire le roman de tout un siècle produit un effet étrange. Plusieurs sentiments se bousculent en moi en refermant cette épopée.

Victor Hugo est mon auteur fétiche depuis que j'ai lu Les Châtiments. Sa poésie, son engagement, sa volonté, sa beauté ont fait écho au plus profond de moi. J'ai depuis approfondi ma connaissance de son œuvre poétique, qui est celle que je préfère. Certains poèmes me procurent des frissons, d'autres me font pleurer à chaque fois. J'en lis régulièrement à mon gros bidon pour que Hugo connaisse les vers de son illustre aïeul à qui il doit son prénom.

Je ne m'étais pas encore intéressée à son œuvre romanesque si ce n'est avec Le dernier jour d'un condamné ou encore Claude Gueux. J'ai donc décidé de mettre mon congé maternité à profit en m'attaquant à sa plus grande œuvre, Les Misérables. Et j'ai bien fait de prendre mon temps pour en savourer chaque chapitre, chaque portrait, chaque mot. On ne peut pas lire Les Misérables comme n'importe quel autre roman. Il contient tout ce que j'aime : la musique des mots, les explications historiques d'un siècle en plein changement avec les détails réalistes de la société parisienne. Un portrait sans concession de la misère humaine.

A l'époque de sa parution, en 1862, il ne fut pas très bien accueilli par la critique. Certains le trouvait trop mielleux, d'autres trop moralisateurs ou, au contraire, trop trivial. Pourtant, le succès populaire fut fulgurant. Ce qui m'étonne beaucoup d'ailleurs. Sans vouloir vexer la population du XIXème siècle, il s'agit tout de même d'un roman "savant" où de nombreuses inférences littéraires, mythologiques, politiques côtoient l'histoire à proprement parler. Parlons-en de l'histoire! Je ne vous ferai pas de résumé tellement c'est dense.

Le roman est découpé en 5 tomes d'égale importance. Chaque tome est attaché à un personnage spécifique: Fantine - Cosette - Marius - L'idylle de la rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis (où nous est narré les combats des barricades) - Jean Valjean. A travers ces 5 tomes, Victor Hugo garde pour fil rouge le personnage de Jean Valjean que l'on suit de sa première évasion du bagne à sa mort. Ce personnage est vraiment très réussi: toutes ses aspérités et ses facettes sont présentées sans tomber dans le pathos. C'est lui le phare qui illumine les déchets du genre de Thénardier sans prendre conscience de son aura. Son humilité contraste avec les pires ignominies présentes dans les rues de Paris.

Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Que dire du personnage de Javert, personnification de la fouine par excellence qui ne se laisse aucun répit, de Cosette si touchante, de Marius si affligeant et attachant dans sa naiveté, de Thénardier, rapace perfide qui arrive toujours à ses fins...

Le roman Les Misérables est connu dans le monde entier. On connaît tous son histoire grâce à diverses adaptations. Cependant, rien n'est comparable à la lecture du roman lui-même. C'est un vrai petit bijou de la littérature française, un monument à lui tout seul.


jeudi 11 juin 2009

Faites le vide dans votre bibliothèque!

Bonjour tout le monde!

Je suis plongée dans le monde merveilleux de Victor Hugo (le dernier tome des Misérables), c'est pour ça que le blog dort un petit peu en ce moment! Cependant, j'étais obligée de relayer l'information que m'a envoyé Babelio! Je suis sûre que vous êtes comme moi et que vous avez pleins de livres dans vos bibliothèques qui sont là pour faire joli! :)

Faites donc une bonne action en envoyant ces livres à Babelio qui les transmettra à des bibliothèques en Haïti. Cliquez sur l'image pour en savoir plus!